En janvier 2020, à l’aube de la pandémie, l’artiste Dominik Robichaud entreprend des études en psychologie analytique du Center of Applied Jungian Studies (CAJS). Pendant ses études de quinze mois teintés par la présence de l’archétype universel de l’Apocalypse, son cheminement personnel et spirituel se voit de lutter pour devenir plus consciente.

Entre les pages de ses journaux de rêves esquissés au quotidien, ses symboles, des rituels et des collages, elle entretient un dialogue avec l’inconscient. L’installation témoigne cette période quand la vie telle qu’elle l'avait connue est finie et qu’elle n’est plus qui elle était, et qu’elle ne sait pas qui elle peut devenir. L’art est ainsi présenté comme processus psychologique d’autoréflexion et de transformation. 

Dominik Robichaud est diplômée du Département des Arts visuels (Université de Moncton, 2008) et du Toronto Art Therapy Institute (TATI, 2020). Elle a présenté plusieurs expositions solos notamment : Home Sweet Home (2008), Familier (2009), Rites, rythmes et rituels (2010), La vie est belle (2010), Langage corporel (Galerie d’art Beaverbrook, 2013), La quête du Bonheur (2014), Des abeilles et des oiseaux (2015), Relief (2017), Albedo (2020) et Tracer son parcours (2021).

Récipiendaire de bourses de création (2009, 2015) du Conseil des Arts du Nouveau-Brunswick, ses œuvres se trouvent dans plusieurs collections privées et publiques ; La Banque d’œuvres d’arts du N.-B., La Galerie d’art Beaverbrook, La ville de Moncton, La ville de Fredericton, Le Centre des Arts et de la culture de Dieppe et le département des Art visuels de l’Université de Moncton.

Artiste peintre avant tout, Robichaud explore les notions d’autoreprésentation par le biais de recherches matérielles qui amalgament la peinture à d’autres médiums tels que le collage, le dessin, la céramique et l’installation. Elle entretient également une pratique d’art-thérapie. En 2020, passionnée par les arts, elle devient une des quatre membres fondateurs du Cercle des Collectionneurs et Collectionneuses d’Art visuel du Grand Moncton.

+ infos = dominikrobichaud.com

In January 2020, at the dawn of the pandemic, artist Dominik Robichaud began studies in analytical psychology at the Center of Applied Jungian Studies (CAJS). During her fifteen-month studies, tinged by the presence of the universal archetype of the Apocalypse, her personal and spiritual journey is seen to struggle to become more conscious.

Between the pages of her daily sketched dream journals, her symbols, rituals and collages, she maintains a dialogue with the unconscious. The installation testifies to this period when life, as she had known it, is over and she is no longer who she was, and she does not know who she can become. Art is thus presented as a psychological process of self-reflection and transformation.

Dominik Robichaud graduated from Université de Moncton’s Fine Art Department (2008) and from the Toronto Art Therapy Institute (2020). She has presented several solo exhibitions including: Home Sweet Home (2008), Familier (2009), Rites, rythmes et rituels (2010), La vie est belle (2010), Langage corporel (Beaverbrook Art Gallery, 2013), La quête du Bonheur (2014), Des abeilles et des oiseaux (2015) and Relief (2017).

Recipient of creation grants (2009, 2015) from the New Brunswick Arts Board, her works can be found in several private and public collections; The NB Art Bank, The Beaverbrook Art Gallery, The City of Moncton, The City of Fredericton, The Dieppe Arts and Culture Center and the Fine Arts Department of the University of Moncton.

Above all a painter, Robichaud explores notions of self-representation through material research which combines painting with other mediums such as collage, drawing, ceramics and installation. She also maintains an art therapy practice. Passionate about the arts, she became one of the four founding members of the Cercle des Collectionneurs et Collectionneuses du Grand Moncton in 2020.

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